© ZazOfficial

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Zaz, artiste française controversée, souvent cible de critiques au fond discutable, se livre aujourd’hui sur son passée. Interviewée par Le Parisien, elle évoque avec pudeur son passé de chanteuse des rues, rythmé par de nombreux obstacles et dérives.

Celle qui sortira un nouvel album le 13 Mai prochain fait des révélations douloureuses sur son parcours personnel.

« Il y a une chanson là-dessus sur mon prochain disque, qui évoque les dépendances, l’alcoolisme, comment on peut toucher le fond. J’ai vraiment touché le fond. C’est intime, je n’ai pas envie d’en dire plus. Mais à un moment, j’ai fait le choix d’être heureuse. Soit tu meurs, soit tu vis, mais tu restes pas entre les deux. »

Avant de renchérir, à propos de l’acharnement médiatique blâmant une sincérité jouée, déguisant un discours jugé démagogique :

« Tous les bénéfices de mon merchandising […] vont à l’association Colibris, qui défend un autre système de société, d’économie, d’agriculture. Parce que sinon, j’aurais l’impression d’être une marque. Or, moi, je suis un porte-parole. »

Zaz, qui révèle également avoir été extrêmement touchée par les critiques formulées à l’égard de son physique durant ses débuts, et avoir grâce au succès appris à s’accepter, nous dévoile donc une partie difficile de sa vie, peut-être pour mieux justifier les messages d’espoirs récurrents dans ses chansons. La dernière, « On ira », ne fait pas exception.

Au-delà d’une interview révélation, c’est peut-être une leçon de vie que la chanteuse de variété nous livre ici.